L’Abitibi-Témiscamingue est une région administrative de l’ouest du Québec, au Canada. Elle est composée de cinq municipalités régionales de comté (MRC) et de 79 municipalités. Sa principale ville est Rouyn-Noranda, suivie de Val-d’Or et puis d’Amos. Son économie dépend principalement de l’exploitation forestière dans les MRC d’Abitibi, d’Abitibi-Ouest et de Témiscamingue, des mines tout le long de la faille de Cadillac, entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda, ainsi que de l’agriculture dans les MRC de Témiscamingue et d’Abitibi-Ouest.
Abitibi : Il y aurait plusieurs variétés orthographiques dans la littérature ethnohistorique sur cet ethnonyme1. Selon le père Antoine Silvy, les Abitibis, apparentés aux Cris de la baie James et qui peuplent le pourtour du lac Abitibi au xviie siècle s’auto-désignent Apittipi anissinape qui signifie « Gens du lac à coloration foncée ».
Le terme le plus populaire proviendrait de l’algonquin signifiant : « là où les eaux se séparent ». La région est sise sur une ligne de partage des eaux, d’où cette dénomination donnée par les Algonquins à cette région, reprise par la suite par les Européens.
Selon une autre interprétation, ce mot signifierait « eaux mitoyennes » puisque le lac Abitibi (d’où la région tire son nom) est situé à mi-parcours entre la baie d’Hudson et le fleuve St-Laurent. Le mot Abitibi semble venir du mot Abitaw (dont la racine est abitt « milieu, la moitié ») et nipiy (« eau — qui fait ipi »), d’où abitipi : eau de milieu, eau à mi-distance.
Témiscamingue : dérive de l’algonquin timiskaming, se décomposant en timi, (« profond »), kami, (« étendue d’eau ») et ing (« au »), pour ainsi signifier « au lac profond ». On retrouve justement dans cette région un grand lac très profond appelé lac Témiscamingue5. Les Témiscamingues, apparentés aux Algonquins et qui peuplent le pourtour du lac Témiscamingue au xviie siècle, s’auto-désignent Sagi wan icana bi. Source Wikipédia